Bon voilà, j'mets mon "bouquin" en ligne ici u_u'"
Enjoy (si on peut dire ça)
Chapitre I
Origine
Il se reveilla, en sueur, posant son regard tout autour de lui. le clair de lune eclairait faiblement la piece depuis la fenetre. Il n'y avait rien dans cette salle. Rien à part un evier avec une glace. Et un lit, où il etait allongé.
Il ne reconnaissait pas cet endroit, il avait peur. il se pinça frenetiquement le bras comme pour se rassurer qu'il s'agissait bien d'un reve. Mais ce reve tourna vite en cauchemard lorsqu'il senti son bras le bruler. Le garçon se rallongea, et fixa le plafond. Depuis quand est il ici? Il se repeta cette question pendant 20 bonnes minutes. Lorsqu'un bruit répétitif envahie sa tete: "ploc ploc ploc".
L'evier. Un foutu evier mal fermé.
Appuyant sur ses bras , il leva son torse peniblement et s'asseya au bord du lit. Il était etrangement faible.Il s'avança et posa ses pieds sur le carrelage froid. Il se leva et se dirigea vers la source du bruit génant. à peine fut il trois pas qu'il s'ecroula, sans raison. il resta un moment comme ça,la tete contre sol, surpris de son manque d'equilibre.
il laissa echapper un "Merde". puis s'appuyant sur ses bras, il se releva peniblement. Ses jambes lui faisaient mal, son corp etait si lourd. Il avança un pied, tremblant comme une feuille. Il continua sa route pas par pas, sans relacher son attention, parfois en s'aidant des murs. L'evier paraissait si loin. Mais il etait determiné à couper le robinet. Il arriva péniblement à son objectif, aggripant la poignet et la tourna violament. Un petit sourire de satisfaction se dessinait sur ses lèvres. Il resta cinq minutes à sourir de sa victoire contre l'objet. Un coup de fatigue le submergea. il se frotta le visage et se regarda dans la glace placée au dessus de l'evier. Il distinguait son visage malgré l'obscurité. Il recoiffa ses longs cheveux derriere ses oreilles, plaquant ses épis. Il observa aussi les lourdes cernes sous ses yeux normalement bleues, qui etaient maintenant devenus rouge, dut au manque de sommeil, sans doute. Des marques etaient visible sur son fin visage . c'etait des traces de coup, surement suite à une bagarre avant d'etre trainé ici. il eut un geste de recule lorsqu'il apperçut une longue plaie pas totalement cicatrisée sur son front
"alors ? tu te plais ici?"
Il se retourna brusquement, mais ne vit personne derriere lui, il scruta tout autour de lui mais toujours personne. Pris de panique, il se retourna et essaya de chercher une reponse dans le mirroir.
"reponds à ma question, au lieu de me chercher"
La voix sortait de nul part mais semblait proche dans sa tete. C'etait une voix d'homme. Mais où etait il? L'angoisse montait peu à peu, Le garçon repondit :
"Je ... je suis ... o ...où là?"
"ma question !"
Le timbre de sa voix se fit brusque. le garçon senti sa tete trembler, si bien qu'il plaqua sa main sur son crane
"je... quoi..?"
"tu te plais ici?"
Cette question n'avait aucun sens pour lui, comment pouvait on se plaire ici ?serieusement? C'est une piece si sombre, si petite et si froide.
"N.. Non, c'est horrible ... ici..."
"hahaha, tu as peur? Comment tu t'appelles ?"
"Je ..."
Il s'arreta. Cette question lui posait probleme. Il ne s'en souvenait pas. Il tenta de chercher tout au fond de sa mémoire mais aucun nom lui revenait. C'etait impossible, comment pouvait il oublier jusqu'à son propre nom? Il reflechit pendant plusieurs minutes et finit par avouer :
"Je ne sais plus"
"T'es serieux là?"
"Il est juste en etat de choc, Tsuki"
Une nouvelle voix fit son apparition. Une voix de femme cette fois ci. Le jeune homme se retournit instinctivement. Jetta un rapide coup d'oeil dans toute la piece, se frotta les yeux rapidement. D'un geste lent, Il essuya les quelques perles de sueur qui commençait à couler sur son front. Ses membres etaient tétanisés. Mais d'où venaient ces voix ? Qui etaient elles ?
"C'est qu'une lopette, regarde moi le, il est mort de peur, on dirait qu'il va pisser dans son calbut' " reprit la voix masculine, d'un ton sarcastique
"o... où etes vous ?"
"Derriere toi"
Il se retourna encore une fois, et se retrouva devant la glace. Il approcha son nez du mirroir, et, pendant un instant, il crut voir son visage se deformer en ne laissant voir qu'un crane squeletique.
"Et tu me crois en plus ... et ben ..."
"Où etes vous ? Qui etes vous ? Repondez !" repliqua le jeune homme avec impatience
"Je suis Tsuki" repondit la voix masculine
"et moi je me nomme Hoshi. Et pour repondre à ta question tu ne nous verras jamais" expliqua la voix feminine
"Que... Quoi? je ne comprend pas !"
"Nous sommes dans ta tete, mon garçon" Reprit Hoshi
"Parce que t'es qu'un Trizo, qu'un demeuré. Qu'un putain de gros mongole"
Le Garçon frappa sur le rebord de l'evier
"N'importe quoi! Ce n'est pas vrai !" Dit il en colère
"La ferme, connard!"
Un violent mal de crane l'envahie. Son cerveau vibrait dans son crane. Il perdit l'equilibre et se retrouva par terre. Il plaqua ses mains sur sa tete et se recroquevilla sur le carrelage froid
"Tu es à Sleepingwood" Expliqua la voix feminine.
"C'est où?"
Pas de reponse.
Il attendit là, allongé par terre, en position de foetus. Attendant une reponse. Au bout de quelques minutes il retenta une prise de contact :
"vous etes là? ohé?"
Rien, il etait à nouveau seul. Seul comme à son reveil ici, dans cette etroite chambre sombre.
"Sleepingwood" qu'est ce que ça veut dire? Il esseya par tous les moyens de retrouver un quelquonc indice dans sa mémoire. Mais c'etait totalement inutile. Il ne se souvenait de rien avant d'etre arrivé ici. Meme pas son prénom.
Il entendit de nouveau la voix d'Hoshi resonner au loin dans sa tete. Elle repetait "la table de chevet, regarde la table de chevet". Il tourna son regard vers le lit. En plissant ses yeux, il fixa la fameuse table de chevet mentionné par la voix. Avec courage et desespoir il força sur ses bras et se leva difficilement du sol. Il marcha lentement pour enfin arriver devant la petite table. Une feuille etait posée dessus, elle ressemblait etrangement à une fiche d'un dossier confidentiel. Il la prit et se dirigea vers la fenetre afin d'obtenir la lumiere de la lune. Il approcha la feuille vers la faible source de lumiere, et s'apperçut que c'etait une feuille de renseignement médical. Il lut :
Nom : Darett Prenom : Nael
Date de naissance : 4 Septembre 1992
Arrivé(e) le 20 Décembre 2009
Diagnostic : Double Personnalités (Voire Triple) :
*Tsuki : etre masculin, arrogant, paroles déplacées, violent
*Hoshi : etre féminin, polie, apparement douce et gentille, parfois excès de violence
Traitement : Hypnose, Injection de D-801,7 (negatif) D-983.2
Nael Darett... Ce nom lui était familier. Comme quelqu'un de proche. Comme si ... c'etait lui? serait ce son propre nom ? Bien sur ! c'etait ça ! Nael Darett ! c'est lui ! c'est bel et bien lui ! Comment avait il put oublier ça ? Mais alors ... Il etait hospitalisé ? Tsuki et Hoshi seraient vraiment ses doubles ? Il serait veritablement fou? Sleepingwood serait un hopital psychiatrique ? Non c'etait impossible, il ne pouvait pas , et ne voulait pas. il mit le papier dans sa poche et se précipita vers la porte. Il cramponna la poignet mais la porte etait verouillé. Il tenta de la tourner plus fort encore, força à en perdre haleine, elle refusait de s'ouvrir.
"Arrete ça tout de suite DuCon ! tu vas ameuter la polution" Hurla Tsuki
"Population?"
Rien. Plus un mot. Le silence s'installa pendant quelques instants. Mais comme pour donner raison à la personnalité masculine, un bruit de pas se fit entendre derriere la porte. Un bruit étrangement lourd. Horriblement lourd. Des cris persant accompagnaient la lourdeur des pas. Prit d'une panique plutot comprehensible, Nael parti se refugier, le plus rapidement qu'il le pouvait, sous les draps du lit de sa chambre. La "population", comme disait Tsuki, se rapprochait de plus en plus de la porte.
Nael tremblait sous ses draps, priant pour que cette chose qui etait dans se couloir n'entre pas dans la piece.La crise d'angoisse commençait à arriver, Il respirait de plus en plus fort. Il plaqua ses mains sur sa bouche, pensant pouvoir retenir le bruit de sa forte respiration. les "pas" stationnèrent devant la porte, faisant entendre quelques reniflements.
Après un bref silence, La chose poussa un cri stridant et frappa la porte avec force. Nael retenu un cri de stupeur melangé à de l'effroie. La porte continuait d'etre martelée, et disputée par la creature .A force de cogner cette porte, elle va finir par ceder. Après cinq longues minutes, elle s'arreta net. Nael entendit la chose pousser un son. On aurait dit un marmonnement. Après plusieurs reniflement, la creature reprit son chemin derriere la porte, suivit d'un bruit aigu.
Nael degagea ses mains de devant sa bouche et prit un grand bol d'air. Il respira bruyament er s'ecrasa contre l'oreiller de son lit, se demandant pourquoi etait il ici. Il sentait sa gorge se nouer, et les larmes arriver à ses yeux.
Attendre la mort, c'est la pire des tortures qu'on puisse endurer. On sait qu'elle te regarde, mais on ne sait pas quant elle te prendra. En serrant l'oreiller dans ses bras, il senti quelque chose sous le drap ousse. Il tatonna dans le noir et senti quelque chose de fin et de forme rectangulaire.
Baladant sa main partout sur le matelas, il trouva une fente. Il entra sa main, attrapa l'objet et la sorti. C'etait une enveloppe. Il l'ouvrit, et pris la lettre qui etait cachée dedans. Il se deplaça encore une fois vers la fenètre. La lettre portait le nom de "decembre"
Decembre
Je vais mourir. Je le sais. J'ai peur et je veux sortir d'ici. Je vais mourir ici, c'est une certitude. Je ne sais pas quand. Mais bientot, oui.
Depuis combien de temps suis je enfermé ici? je ne sais pas. Un an ? Voir deux ? ou bien une semaine ? un mois ? J'oublie.
Peu importe. Le temps passe si lentement ici. C'est à perdre espoir de revoir les prairies, et l'odeur de l'exterieur. ça me manque.
Je vois de la neige depuis ma fenetre. ça fait longtemps qu'il a neigé ici. Longtemps que je n'ai pas vu la neige. Je me demande, sommes nous en hiver? Oui. Surement. Je ne sais plus. Decembre ? Ou Janvier? Non ... Decembre. Decembre me plait bien. Je veux etre en Decembre. Je ne sais pourquoi. Mais j'ai envie. De toute façon je ne sais plus grand chose, à part que je vais mourir.
Oui, je vais mourir.
Cette idée me detruit de l'interieur, elle me ronge. Elle m'obsede. Que fait un homme, quand il sait qu'il va mourir, mais qu'il ne sait pas quand ? il a peur. Il veut que ça finisse et vite. Il peut parfois céder à la folie. Mais moi, je ne suis pas fou.
Non. Je ne le suis pas. Je ne le veux pas. Je sens la mort en dessous de mon lit, c'est pour bientot. J'espere que c'est pour bientot. j'ai peur de craquer. Je ne veux pas mourir. ça m'envahie. Je n'en dors plus.
Car je vais mourir.
J'ecris, pour prouver que j'existe. Pour garder une trace de ma miserable existence. J'ai l'impression qu'on nous oublie, mes compagnons et moi, que nous ne sommes plus rien pour eux. On nous nourrit de purées, de blés et de pates. Si nous sommes gentils, nous avons le droit à un morceau de viandes, avec un arrière gout amer. J'ai oublié la saveur des autres aliments. Comme les "légumes" ou du "poisson". Je me demande de quel animal vient la viande que nous mangeons. L'animal a dut etre maltraité pour avoir une cher si dur et amer. Je me sens si faible. La nourriture ne change rien à mon état. Je suis fatigué, epuisé.
Je ne sais pas. Mais je vais mourir.
Je vais mourir.
Maintenant, je ne peux plus bouger de mon lit. Mes jambes ne me le permettent plus. Elles sont devenues si faibles. Si faibles depuis qu'elles ont changé de forme, suite à l'injection d'un soit disant calmant. Impossible de décrire ce que c'est. Horrible, abominable, affreux. Non ces mots sont trop faibles encore. On dirait des morceaux de chairs collés les uns sur les autres, pour former des bosses. Cet endroit me fait peur. Il se passe des choses bizarres ici. C'est une prison. Une prison pour fous, une prison pour vous rendre fou. Il fait tellement froid ici, meme sous les couvertures. On attend tous la mort. Car nous allons tous mourir.
Ils vont mourir, je vais mourir.
J'entends des cris derriere la porte. Des cris de douleur. ça m'horrifie. Quand vais je y passer moi aussi? J'entends des rires. Des rires demoniaques. Ces rires qui me font sursauter dans mon sommeil. Mon voisin de chambre pleurait tous les soirs, et je le comprenais. Cet endroit est horrible, il n'y a pas plus horribe. Il frappait les murs, tout en maudissant Dieu de le laisser en vie. Il hurlait sans cesse "tuez moi ! tuez moi !". Il voulait mourir, lui. il le voulait. Il n'attendait que ça, impatiament. Aujourd'hui encore, je crois qu'il est en vie. Mais il a changé. Ce n'est plus le meme qu'autre fois. Il gémit. Pousse des atroces bruits aigus. Son voeux va se realiser. Il va mourir lui aussi,puisqu'ils vont tous mourir
Je vais mourir.
Non, je ne veux pas. Je veux revoir le monde exterieur ! oui ! Je ne dois pas mourir ici. Non, je dois partir. Mon salut est dehors. Je veux partir. Mais comment ? ma putain de porte est verouillée. Ma fenetre est bloquée par les barreaux à l'exterieur. Il n'y a pas d'issue ici. Je ne veux pas mourir.
Mais comment sortir ? je suis trop faible pour marcher. Il me reste à peine la force de ramper. Je suis condamné, je vais mourir.
Oui je vais mourir.
Mais je vais lutter !
Toi qui lis cette lettre ecrite de mes dernieres forces. toi que la liberté tent les bras, enfuis toi tant que tes jambes t'obeissent, tant que tu es encore fort. Enfuis toi, car ici, c'est la mort.
Si tu ne fais rien, tu vas mourir. Alors vis, lutte pour sortir d'ici. Comme je vais lutter pour t'aider car moi, je suis condamné, mais pas toi.
Je vais mourir. Je la vois arriver.
Après sa lecture, Nael fouilla dans l'enveloppe et trouva une petite note. Il approcha cette derniere de la fenetre et pu lire "ta sortie se trouve à l'entrée des egouts". Il releva la tete. "les egouts" ? Il n'y a aucune plaque d'egout ici. Une enigme ? Mais pourquoi faire ?
Et puis, une autre question se posait : Comment avait il reussi à sortir ? comment a t il reussi à voler la clé? où l'avait il planquée ?
Le garçon se leva, et marcha peniblement vers l'evier.
"ça doit etre ça, l'entrée des egouts..."
"c'est très philosophique ça..." Ajouta Tsuki
Il essaya de passer sa main dans le petit trou mais en vain. le trou etait beaucoup trop petit pour laisser passer sa main. Il ne l'aurait pas mis là, ça aurait été impossible de la récuperer ... Il regarda tout autour de lui, et apperçu une petite piece. Nael s'y avança et entra. Il tatonna le mur et trouva un interrupteur. En l'actionnant, il alluma une ampoule qui eclairait à peine la petite pièce.
C'etait une salle de bain. la douche se trouvait tout de suite à gauche en entrant. Les toilettes se trouvaient à droite.
Nael s'avança vers l'evacuation de la douche. Il essaya de le devicer. Mais n'y arrivant toujours pas au bout de 10 minutes, il se releva et rejetta un coup d'oeil autour de lui. Que lui arrivait il? Il n'arrivait pas à reflchir. Où y avait il une entrée d'egout accessible ?
"ça me parait pourtant evident" ricana Hoshi
"où ?"
"aller quoi, c'est E-VI-DENT"
"non ..."
"Siii !"
"C'est degueulasse !"
Le garçon se dirigea alors vers la cuvette des toilettes. Le fond etait crasseux et recouvert d'une couche marron. L'odeur qui en emmanait etait tout simplement abominable. Il se retenait de vomir ses entrailles. Il hésita un moment, puis, s'armant de courage et en retenant sa respiration, il plongea sa main tout au fond du trou. Il tata dans la crasse et senti un bout de metal. Il ressorti immédiatement son bras, la clé dans sa main.
Fier d'avoir trouvé son ticket de liberté, il se dirigea vers la porte de sa chambre. Il inserra la clé dans la serrure. Puis la tourna. il laissa echapper un petit rire satisfait.
La porte s'ouvre.
Sleepingwood. J'aime le nom x3 
ça fou grave les boules 
nan c 'étais pas drole ? ah >...<
